Le parquet en bois est un gage de qualité que l’on associe souvent à de beaux logements. Malgré les changements de mode et les nouvelles innovations, ce revêtement fait toujours partie des favoris des propriétaires. Il a même su s’adapter au progrès, notamment en proposant de nouvelles variantes.
En effet, avec l’arrivée des technologies modernes, le parquet dispose de déclinaisons très variées qui permettent de l’installer dans toutes les pièces. Nous avons maintenant l’embarras du choix quand il est question de parquet. Mais l’esthétique du parquet n’est pas la seule chose à prendre en compte. Les parquets modernes disposent de variations de matériaux très importantes qui, en plus d’influencer son aspect, définissent sa résistance dans le temps ainsi que son prix.
Un parquet coûte généralement entre 40€ et 200€ du m², fourniture et pose comprise. Quatre facteurs importants sont à prendre en compte pour calculer le coût du parquet : le type de parquet, le type de bois, la pose et les finitions. Nous revenons sur chacun d’entre eux dans cet article.
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Avantages et inconvénients du parquet
Mais avant tout, il est intéressant de s’intéresser aux caractéristiques du parquet.
Avantages du parquet
Le parquet est évidemment connu pour ses qualités esthétiques et son confort. Il donnera tout de suite une image luxueuse, noble et traditionnelle à votre intérieur. Il pourra aussi amener un contraste dans une maison moderne afin de donner un aspect à la fois original et décalé.
Ensuite, selon l’option que vous choisirez, installer un parquet peut s’avérer être une solution économique. En effet, il existe de nos jours des options de sol stratifié à des prix abordables.
Inconvénients du parquet
Malgré tout, le parquet présente un inconvénient majeur et plutôt contraignant : son entretien.
En effet, contrairement à un revêtement de sol comme le carrelage, le bois est très demandeur. Par exemple, un parquet flottant ou massif requiert une couche de protection qui doit être régulièrement renouvelée, mais aussi beaucoup de précaution lors du nettoyage. Quant au parquet stratifié, il craint l’eau et il faudra donc le nettoyer avec des produits spéciaux.
Les différents types de parquet
Le parquet ne se résume pas à un emboitement de planches. Il en existe différents styles, et il faudra choisir celui qui convient à vos besoins et vos envies.
Le parquet stratifié
C’est celui qui est le plus populaire et le moins onéreux. Son bas coût s’explique par le fait que ce n’est pas réellement un parquet. En effet, il ne comporte pas de bois massif. Il s’agit en fait de lames de particules agglomérées et solidifiées à l’aide d’une résine. La face supérieure présente une feuille de papier texturée et colorée, puis une couche de protection transparente.
En général, les lames sont très fines, avec une épaisseur de moins d’un centimètre, et peuvent se poser par enclenchement. Le prix d’un parquet stratifié varie de 10€/m² à 50€/m².
Le parquet flottant
L’avantage de ce modèle est qu’il est fait pour être monté sans colle et sans clou. Les lattes s’enclenchent les unes dans les autres pour former un sol uniforme. Le parquet flottant est constitué de deux parties : le cœur qui est fait de bois reconstitué et une fine couche, de quelques millimètres environ, qui vient se poser par-dessus.
Le parquet flottant représente l’option intermédiaire entre le parquet stratifié et le parquet massif, tant sur le plan économique qu’esthétique. Le prix du parquet flottant oscille entre 20€/m² et 100€/m².
Le parquet massif
Cette option est la « Rolls-Royce » des parquets. C’est elle qui a le rendu le plus noble et luxueux. Evidemment, cela se ressent directement sur le prix du parquet.
Pour un parquet massif, on monte ensemble des lames de bois de moins de 3cm, qui seront ensuite collées ou clouées. Le prix du parquet massif varie de 50€/m² à plus de 150€/m² en fonction des essences de bois.
Les différents types de bois
L’essence de bois est la caractéristique qui aura le plus d’influence sur votre budget. En effet, ce n’est pas la même chose d’installer un parquet en chêne (commun et peu coûteux) qu’en tek (exotique).
Nous pouvons diviser les essences en quatre grandes catégories :
- Les essences communes et européennes : elles coûtent environ 15€ à 20€ le m². Ce sont les bois les plus abordables.
- Les essences un peu exotiques : c’est le cas, par exemple, du bambou ou wengé. Leur prix oscille entre 30€ et 50€ le m².
- Les bois exotiques : comme le tek, par exemple. Leur prix varie de 30€ à 200€ le m².
- Les bois extrêmement exotiques : comme l’ébène. Elle se vendent à partir de 100€ le m².
Pour choisir votre essence, vous devrez prendre en compte la pièce dans laquelle vous mettrez votre parquet, pour avoir une idée de l’usage qui en sera fait, mais aussi la résistance qu’ils présentent.
Par exemple, pour un parquet massif ou flottant, vous pourrez choisir des essences tendres comme l’acajou, le merisier ou le bouleau. Elles ont l’avantage d’offre une gamme de couleur assez variée et d’accepter quasiment toutes les finitions. En revanche, elles ne sont pas imputrescibles, et vous ne pourrez donc pas les installer dans une salle de bain. Si vous pensez mettre du parquet dans une salle humide comme la salle de bain, orientez-vous vers des bois exotiques, comme le tek.
À côté de cela, il existe des bois dits « durs », comme le chêne, le noyer ou le châtaignier. Ils sont très résistants, ce qui représente un avantage mais aussi un inconvénient, car ils seront plus difficiles à travailler et à poncer.
La finition du parquet
Selon le bois et, surtout, le type de parquet que vous aurez choisi, vous devrez inclure les finitions dans votre budget. Parmi celles-ci, on note par exemple la vitrification ou le traitement pour le bois massif. À ce sujet, notez que le parquet flottant et le parquet massif requièrent une couche de protection spéciale qui permettra au parquet de survivre à l’usure.
Lorsque vous vous renseignerez auprès de professionnel, il vous faudra aborder la question de la finition. Celle-ci aura une influence importante sur le prix final. Demandez donc à ce qu’elle soit incluse dans le devis pour éviter que des coûts supplémentaires ne viennent se rajouter par après.
Il existe plusieurs solutions pour réaliser la finition des parquets. Chacune d’entre elles offre différentes esthétiques et différents niveaux de résistance. Il faudra donc choisir votre finition en fonction de l’usage du parquet et du niveau de soin régulier que vous pourrez apporter à votre sol.
Voici les quatre grands types de finitions :
- La vitrification : c’est la plus classique. Elle consiste à appliquer une couche de vernis sur la couche supérieure du parquet, ce qui va la rendre plus dure.
- L’huile : l’application d’une couche d’huile donnera une bonne protection à votre revêtement, tout en lui donnant un aspect naturel. En effet, un parquet huilé n’est pas aussi brillant qu’un parquet vitrifié. Cependant, sachez que cette finition demande d’appliquer de l’huile plusieurs fois par an.
- La cire : la cire naturelle protège le parquet en remplissant ses pores, et elle vous donnera une finition de douceur. Cependant, le parquet ciré ne supporte pas l’eau et demande un entretien régulier.
- Les effets : si cela vous intéresse, vous pouvez donner un effet de style à votre parquet, tel qu’un vieillissement artificiel qui lui donnera l’image d’un parquet ancien.
La pose
Après avoir choisi votre type de parquet, le bois et les finitions, il vous faudra vous intéresser à sa pose. Celle-ci dépend du type de parquet que vous aurez choisi. Dans certains cas, la pose aura un impact réel sur le coût final. En effet, dans le cas d’un parquet en bois massif par exemple, l’installation est tellement complexe qu’elle pourrait représenter la moitié de votre budget final.
Pour poser un parquet, la première étape est évidemment de préparer le sol. Il faudra un sol propre et en bon état, ainsi qu’un bon outillage. De plus, le support devra être isolé à l’aide d’un film mousse. Dans certains cas, des lambourdes devront être posées pour recevoir le parquet.
Le type de pose
Il existe plusieurs types de pose, et elles ne sont pas toute adaptables à tous les types de parquet. De manière générale, vous aurez le choix entre trois types de poses :
- La pose flottante : c’est la plus commune. Elle peut être réalisée avec des parquets à enclencher, ce qui limite donc la portée de son utilisation aux parquets stratifiés et aux parquets flottants. Elle est simple à mettre en place, car il suffit simplement de poser les lames au sol et de les enclencher entre elles. La mousse isolante au sol évite le glissement des lames, tandis que les plinthes obligatoires à la périphérie des pièces maintiennent le parquet en l’état.
- La pose collée : cette technique est à utiliser avec les parquets massifs. Elle implique de coller les lames directement sur le sol avec une colle spéciale. C’est la technique la plus solide. Elle est recommandée pour les pièces humides ou ayant un chauffage au sol.
- La pose clouée : cette solution est complexe à mettre en place car elle implique de clouer le parquet sur un quadrillage de lambourdes. Toutefois, elle présente l’avantage d’améliorer l’isolation grâce à cet espace vide, et d’être facilement démontable.
Le prix de la pose
Il est recommandé de faire appel à un professionnel pour installer un parquet, car cela vous simplifiera la tâche et vous assurera un travail bien réalisé. Si vous voulez vous lancer vous-même dans l’installation de votre revêtement, il faudra bien vous outiller et vous armer de patience, car vous risquez de tarder dans la mise en place des lames.
Si vous n’êtes pas équipé, vous devrez louer plusieurs outils nécessaires, dont une règle, une équerre de frappe et une équerre à tracer, un cutter et une scie, du ruban adhésif en aluminium, un maillet et un marteau. La location de ces outil coûte entre 100€ et 200€ environ.
Si vous faites appel à un professionnel, sachez que le tarif de pose du parquet varie en fonction du type de pose choisi.
Ainsi, pour un parquet flottant, il faudra dépenser environ 25€ par m² pour une pose clipsée, ou 30€ par m² pour une pose collée.
La mise en place d’un parquet massif est la pose la plus onéreuse. Voici les prix à prévoir selon le type de pose :
- Pose collée : elle coûte environ 25€ le m². À ce prix-là, il faut ajouter 20€ pour l’installation globale comprenant les plinthes et d’autres options. Le budget total monte donc à 45€ du m².
- Pose clouée : elle est plus chère. Il faut compter 35€ du m² pour la pose, auxquels il faut ajouter 20€ pour l’installation globale. Le tarif total monte alors à 55€ du m².
Vous avez maintenant les informations nécessaires pour prendre une décision adaptée à votre projet. Toutefois, n’oubliez pas de demander des devis et de comparer les prestations.